jeudi 1 juillet 2010

La femme, la fâme, l'infâme et la flamme.

Car parmi les femmes se trouvent la fâme, image irréelle que se fait l'homme de la femme, l'infâme ou la dragueuse intéressée, et la flamme, soit la rare femme bien (qui brûle une flamme en elle, oui c'est pour la rime).

D'un point de vue objectif, la femme naît légèrement supérieure à l'homme. Je ne dis pas légèrement par complaisance, mais parce qu'elle se révèle par la suite aussi manipulable et médiocre que ses congénères masculins. Uniquement parce qu'elle et l'homme sont aussi faibles l'un que l'autre.
Qu'il n'y ait aucun doute là-dessus : je considère, à partir d'un certain âge, la femme comme un être aussi médiocre et corrompu que l'homme, aussi basse, aussi vile et perverse que lui, ce qui fait somme toute d'elle son égale, bien qu'elle lui soit supérieure de naissance.
Une minorité conserve cette supériorité, à l'image d'une minorité d'hommes non esclaves de leur sexe.

Elle naît supérieure car elle est meilleure à l'école, en général plus intelligente et surtout beaucoup plus mature que le petit garçon.

Elle est supérieure car le racisme envers un sexe est avouons-le (c'est ringard de le dire, je sais) à sens unique, ou quasiment. Qui connaît le sens de misandrie ? Même le correcteur automatique le souligne !
A part Valérie Solanas, dont j'aimerais beaucoup lire le fameux manifeste SCUM, où comment les hommes deviennent les esclaves des femmes, je ne connais aucun misandre manifeste. A part chez quelques hommes, heureusement pas forcément sadomaso, ceux-là que j'apprécie mais dont j'ai le plus profond irrespect. Oui, voire un homme aux pieds d'une femme me met en joie, et chaque pervers devrait en faire autant : c'est là la reconnaissance de sa faiblesse sexuelle par une manifestation probante.
Et c'est bien.
Mais il y a encore mieux : se respecter, respecter sa partenaire et surtout avoir des sentiments pour elle. Allez va, ce sera pour une prochaine fois. Plus tard peut-être régresserons-nous, en aimant vraiment (oh ! la honte), et en se mariant avec la personne aimée (au secours, un assassin de la liberté sexuelle, émancipatrice de la condition féminine !).



Car la fameuse émancipation des moeurs (ou destruction des valeurs) irait donc en effet pour certains de paire avec l'émancipation de la femme, ce qui est le comble de l'absurde vu l'inégalité profonde du désir chez l'homme et la femme, et là je rejoins Zemmour.

La femme est supérieure à l'homme et de ce fait n'a strictement aucun intérêt à coucher à droite à gauche. Le plaisir tiré est minime, le sexe en lui-même toujours inégal (c'est elle qui doit plaire), et la trahison du connard qui la baise de rigueur.

C'est à cause du mépris masculin pour les femmes, rengorgeant leur fierté masculine, leur virilité comme dirait Soral, qu'elles réagissent.




Certaines deviennent infâmes, d'autres flammes. La mauvaise et la bonne attitude somme toute : les infâmes sont les bêtasses qui pensent se venger en manipulant à leur tour, et les flammes les femmes intelligentes dont la méfiance s'accroît, et crachant dorénavant sur tous les magazines féminins, soi-disant féministes (le fameux Jeune et Jolie, bien sûr, ainsi qu'Elle ou Cosmopolitan) qui imposent un idéal féminin malsain : la perfection physique et l'intérêt de séduire l'emportant sur la culture (sauf quand il s'agit d'un Marc Levy, bien entendu).




Il y a donc parmi ces femmes une majorité de manipulatrices sur celles, - seules contre tout un système ! -, qui ne se laissent plus conter.

Et c'est très grave.
Car les manipulatrices causent plus de mal que les manipulateurs. Forcément. Elles leur sont complices, et légitiment leur dégueulasserie en bernant les rares mecs honnêtes, qui du coup voient leur nombre fortement diminuer.

La majorité des mecs sont des connards, il nous faut donc les ignorer et surtout préserver l'honnêteté de la minorité. Préserver son âme pure en quelque sorte, et ne surtout pas la berner au risque non seulement d'être aussi perfides que la majorité masculine, mais surtout d'augmenter son importance.

Quant à la fâme... elle n'existe pas. Si certaines femmes se prennent certes pour elles, elles ne le sont pas pour autant puisque c'est uniquement un fantasme masculin, une image : fâme, je t'aime, tu m'inspires dans mes poèmes. Oui, une muse. Mais c'est purement physique et superfétatoire, évidemment irréel pour les hommes qui ne veulent voir dans les femmes que des fâmes : leur corps. C'est à cause du manque de compréhension, conséquence de leur esclavagisme face à leur libido, qu'ils persécutent ou béatifient l'image (seulement l'image !) de la femme : la fâme.



Une immense partie de la littérature, forcément masculine, nous parle de la fâme. Un bel animal tentateur. C'est vraiment très fatigant.
Et la fameuse "littérature libertine" refaisant de plus en plus surface... Certaines femmes penseraient presque s'émanciper en lisant du Sade (ceci dit, ses livres sont tellement énorme qu'ils en sont drôles, et c'est d'ailleurs je pense là leurs buts).

La femme naît supérieure mais sa seule faiblesse est sa naïveté et son caractère influençable, sa volonté tout comme l'homme de croire la société et de faire comme elle. Il est normal après tout de reproduire le schéma de ses parents, et c'est comme ça qu'une société devient de plus en plus décadente.

Femme, sois flamme plutôt qu'infâme puisque tu ne deviendras jamais fâme.

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